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Charlotte en Chine

Charlotte en Chine
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10 janvier 2007

images Yunnan

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10 janvier 2007

images Pékin

7 janvier 2007

Résumé

Conclusion :

Ce qui est dur en Chine

La Chine n'est pas forcément un pays facile à visiter. Tout d'abord, la barrière de la langue est grande mais il existe aussi toute une série de comportements qui nous choquent et ne correspondent pas à nos notions de savoir-vivre.

  • Le crachat : homme comme femme, les chinois aiment cracher par terre dès le petit matin en se raclant la gorge façon Gozilla. Dans la rue, ça peut passer mais lorsque vous prenez un bus tôt le matin et que votre voisin décide de lâcher un énorme crachat juste à vospieds, la nausée peut vous prendre.

  • Les queues : le fair play n'est pas vraiment de mise et on dirait que faire la queue pour un billet de train devient un enjeu de vie ou de mort. Forcément, quelqu'un cherchera à vous dépasser. Soyez ferme, les chinois ont tendance à plus respecter la force que la courtoisie.

  • Les prix : en dehors des transports publics et des restaurants, il vous faudra toujours négocier les prix. Si on peut s'amuser à ce jeu, avoir à le faire tout le temps devient vite fatiguant. Néanmoins, c'est un sport local pratiqué par tous et en définitive, tout y est moins cher que chez nous...

  • Les toilettes publiques: les toilettes publiques sont souvent un caniveaau où au fond passe une rigole d'eau, quelque fois, c'est juste les excréments qui s'entassent depuis des dizaines d'années en dessous. L'odeur peut atteindre un niveau nauséabond que vos narines expérimenteront pour la première fois. A cela s'ajoute qu'il n'y a pas ou presque de cloison. Tout à leur affaire, les chinois peuvent y rester plusieurs minutes accroupis en train de fumer leur cigarette (les cendriers sont prévus à bonne hauteur) en train d'observer cet occidental fesses à l'air, qui n'arrive pas à tenir accroupi malgré ses dérangements intestinaux...

Ne pas faire :

  • Faire perdre la face : c'est le plus grave que vous puissiez faire. Il est important de ne jamais humilier une personne. Même si vous êtes très mécontent, ménagez toujours une porte de sortie à votre interlocuteur, de plus vous n'obtiendrez rien à lui faire perdre la face, il se refermera comme une huître et vous fuiera.
  • Photos : les chinois acceptent plus ou moins bien d'être pris en photo. Il est important de demander son accord aux gens avant de les photographier. Vous aurez beaucoup de oui et autant de non mais au moins vous n'offenserez personne. Commencez par discuter comme vous pouvez ou par acheter quelque chose si c'est un marchand, vous aurez alors plus de chances que la personne accepte.
  • Baguettes : planter ses baguettes dans son riz ou les croiser sur son assiette sont signes de malheur.
5 janvier 2007

Lijiang

Vendredi 5 janvier 2007

Resto français le petit paris

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4 janvier 2007

Lijiang

Jeudi 4 janvier 2007

Balade à cheval de 9 heures à midi. Rien de tel qu’un air vivifiant le matin pour se réveiller !

Visite d’un parc : The World Heritages Park of Lijiang.

In the park, we can see famous scenic spots of Lijiang in concentrating states. Here we can not only appreciate the wonderful and beautiful sceneries but also feel the mysterious and harmonious world of nature and culture of Naxi People. By the way, there is an Exhibition Center of the Three ParalellRivers. As we all know, it’s the best way and guide for knowing adeut Lijiang.

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Action parc

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Shangri-la

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"Shangri-la", un mot en vogue après la IIème Guerre Mondiale et qui a été utilisé dans nombreuses chansons, noms d'hôtels et restaurants, évoque "un paradis loin du tumulte du monde". En réalité, "Shangri-la" est un mot tibétain qui signifie "Pays du sacré et de la paix".

L'expression "Shangri-la" vient du roman de James Hilton, "L'Horizon Perdu", dans lequel trois pilotes américains, parcourant la route aérienne Sino-Indienne durant la Seconde Guerre Mondiale, se sont écrasés dans un pays "d'éternité, de tranquillité et de paix". Ils évoquent "ses monts enneigés, ses prairies, ses plateaux à terre rouge, les trois rivières qui la traversent, ainsi que le peuple tibétain avec son thé couleur de neige et ses lamaseries". Les pilotes, recueillis et soignés par des Tibétains, ont ensuite pu rejoindre leur pays.

Selon les archives historiques, un avion américain s'est effectivement écrasé dans la région de Zhongdian en 1944. Une enquête soignée de ces archives a révélé que le magnifique "Shangri-la" décrit dans le roman de James Hilton était bien la région de Zhongdian.

Aujourd'hui encore, le mystérieux et envoûtant Comté de Zhongdian est un paradis sauvage caché.

En visitant la Préfecture Autonome Tibétaine de Deqin, on est transporté dans un pays où une tranquillité mystérieuse règne dans des paysages variés.

Trois monts enneigés – Meili, Baimang, et Haba – dominent majestueusement le paysage, et deux fleuves aux rives escarpées le traversent: la Rivière aux Sables d'Or (Yangtzé), et le Lancang (Mékong). Les lacs miroitant dans les vastes prairies entre les pics enneigés, ressemblent à des agates incrustées dans des tapis d'émeraudes.

Les troupeaux paissent nonchalamment dans les prairies où la végétation colorée est balancée par la brise. Dans la profondeur des forêts vit un monde d’animaux rares.

La Nature a doté le "Shangri-la" d’une grande richesse naturelle, et les 100 000 membres des ethnies locales – Tibétains, Lisus, Naxis et Yis – y vivent en harmonie. Comme leur environnement, ils sont bons, honnêtes et très accueillants.

http://fr.yunnantourism.com/destina/deqen/shangri_la.htm 

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3 janvier 2007

Lijiang

Mercredi 3 janvier 2007

10 heures : départ pour Lijiang avec notre chauffeur de taxi de la veille !

 

Parc ethnique à 13 heures

  

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Parc

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Prenons notre temps... Flânons dans les ruelles de la vieille ville de Lijiang à toutes heures de la journée. Apprécions son calme au lever du soleil, amusons-nous dans la journée de sa cohorte de touristes chinois courant dans les allées en suivant un guide porteur de drapeau, étonnons-nous finalement de sa cohue nocturne chantante et dansante.

La vieille ville de Lijiang est le premier site Unesco chinois que nous visitons dans la province du Yunnan, au Sud du pays alors que nous arrivons du Vietnam. Nous sommes prévenus, le Yunnan n'est pas vraiment la Chine bruyante et agitée du reste du pays et sa situation proche du Tibet, sur les contreforts de l'Himalaya, et son identité culturelle propre y sont sûrement pour quelque chose. Même si la ville nouvelle de Lijiang est quelconque, grisonnante et finalement "moderne à la chinoise", c'est-à-dire avec le flot de néons, d'affiches et de hauts parleurs crachant de la musique publicitaire, la magie opère totalement une fois entré dans la vieille ville. Maisons de bois et de pierre, ponts, ruelles, canaux nous transportent dans une Chine ancienne préservée et accessible.

 

Voila plus de 800 ans que Lijiang et sa culture Naxi prospèrent, la ville étant adossée aux montagnes environnantes. Etablie dès le XIIIème siècle et sous la responsabilité du gouvernant local "Mu" la cité est embellie et agrandie et Lijiang devient un centre administratif pour le comté autonome de Lijiang Naxi. Indépendante jusque dans son architecture, car la ville s'affranchit des règles de construction de l'époque, ne propose aucune structure définie pour ses rues et n'est pas protégée de remparts.

 

Cette autonomie engendra un style unique, chaque maison étant adaptée au terrain et aux conditions. La culture Naxi est très influente dans l'architecture des maisons qui sont souvent à deux étages. Les structures sont en bois et pierre quand les murs extérieurs sont plâtrés.

Les encadrements en bois sont flexibles pour pouvoir résister aux tremblements de terre et les madriers verticaux sont inclinés légèrement vers l'intérieur de la maison pour augmenter encore la résistance et la stabilité de l'ensemble. Les toits sont en tuiles et de nombreux éléments en bois sculptés décorent les habitations en proposant des scènes animalières, florales ou tirées de la vie quotidienne des Naxis.

Ces habitations protègent du soleil, du froid, des inondations et des tremblements de terre car la région est soumise à de très nombreuses secousses sismiques qui mettent parfois à mal Lijiang. Une fois par siècle environ mais malheureusement beaucoup plus souvent au cours de ce dernier (1933, 51, 77, 96 et 97) la ville tremble. Et parfois ces secousses viennent étonnement et ironiquement à son secours. Au début des années 90, le désir de croissance de la Chine fit souvent passer le bulldozer par les quartiers historiques et le béton coulât à flot sur les structures centenaires.

 

Pied de nez à la modernité quand la secousse de 1996 vit s'écrouler les structures nouvelles alors que la vieille ville résista. Prise de conscience du gouvernement en forme de réveil douloureux ! Des millions seront débloqués pour préserver, restaurer et rebâtir la vieille ville et l'expansionnisme dévorant de la cité nouvelle s'arrêtera alors aux abords des ruelles pavées, des canaux et des ponts de la Lijiang historique.

 

Heureusement pour nous la fin du XXème siècle n'aura pas eu raison de la configuration d'origine de la ville. Les structures des rues et des cours d'eau sont inchangés et les rénovations avec les matériaux traditionnels se font sous contrôle du gouvernement avec la surveillance de la population. L'eau est un élément fondamental de la cité car Lijiang est parcourue par un réseau inégalé de canaux.

 

L'eau vient depuis le Bassin du Dragon Noir alimenté par de très nombreuses sources de montagne. En ville le cours d'eau se divise en trois, les fleuves de l'Est, du Centre et de l'Ouest. Ces fleuves se divisent en canalisations alimentant chaque maison de la ville, ceci ajouté aux nombreux puits et sources répartis dans la cité. Ces cours d'eau impliquent la répartition de nombreux ponts, plus de 300 au total, qu'ils soient ponts-corridors, ponts-arches, ponts en pierre ou en bois.

Lijiang est "La ville des ponts". La ville dispose même d'écluses utilisant les différents niveaux des cours d'eau afin de nettoyer les rues et en ce sens propose un système d'hygiène publique unique en son genre !

Alors pour profiter de tous ces attraits, autant s'y perdre. Prendre quelque points de repères, comme la place principale, la maison Mu ou tout simplement la montagne en toile de fond qui donnera un repère d'orientation.

 

S'engouffrer dans la première ruelle et prendre à droite, à gauche, re à droite, en face, re à gauche un peu en diagonale... et s'égarer. Tomber sur une vieille femme Naxi édentée et riante à la vue de ces Européens amusants, croiser le regard curieux d'un enfant et échanger un Ni Hao ! (Bonjour !), soulever le couvercle d'une gamelle fumante d'un vendeur de rue et en lui lançant "Shi shen me ?" (prononcer "che cheun meu ?", c'est à dire "qu'est-ce que c'est ?) Et constater alors la totale faiblesse de notre niveau de chinois à la réponse incompréhensible débitée à deux cent à l'heure (il faut dire que nous avons "commencé" il y a deux semaines et même armés en permanence d'un dictionnaire et de livres de phrases usuelles nous en sommes encore au stade du bredouillage...). Puis finalement repartir en grignotant par exemple un bout de pâte grise frite dans l'huile au goût totalement non identifié offert généreusement par le dit vendeur pris de pitié face à notre curiosité et notre absence de connaissance en matière de gastronomie chinoise. La pâte grise s'avérera être de la gelée de poix, mais d'autre tests restent sans réponses... et peut être est-ce mieux ainsi.

 

La Chine nous plait et nous amuse et Lijiang est un terrain de jeu délicieux pour nous. Nous sommes restés cinq jours sur place et après avoir passé du temps dans la vieille ville nous avons eu la possibilité de nous promener aux alentours, près du lac, dans un temple bouddhiste tibétain, dans les villages Naxi, visitant un marché local le samedi et assistant à des répétitions de danses traditionnelles qui nous ont fait découvrir avec bonheur d'autres facettes de leur vie culturelle, complémentaires de celles que nous avions pu avoir dans Lijiang.

Cette vieille ville très active (il faut déambuler après dîner dans les rues pavées principales pour constater la vigueur de la vie nocturne) semble faire le pont réussi entre le passé, les traditions et la modernité. La culture Naxi est incroyablement vivace et il semble que la population et le gouvernement chinois aient bien compris l'importance d'entretenir la vieille ville Lijiang.

Même si le classement sur la liste du Patrimoine Mondial en 1997 induit inévitablement un tourisme de masse (les ruelles sont bondées les après-midi du week-end de visiteurs arborant tous la même casquette de couleur identifiant un groupe suivant un drapeau de même couleur - un spectacle en soit), la vieille ville exhale un parfum de Chine d'autrefois que les visiteurs ne semblent pas corrompre.

Alors si vous êtes de passage à Lijiang, un conseil, flânez, flânez le plus possible aux heures calmes et dans les ruelles les plus excentrées pour profiter du charme inégalé qui se distille de ses maisons, de ses ruelles, de ses canaux et surtout de ses habitants.

 

3 janvier 2007

Lijiang

Spectacle

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Resto

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     It was delicious, but we waited for a long time before eating! The dinner service is not as fast as in France!

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It was so bad ...!

Tour en ville de nuit

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Prenons notre temps... Flânons dans les ruelles de la vieille ville de Lijiang à toutes heures de la journée. Apprécions son calme au lever du soleil, amusons-nous dans la journée de sa cohorte de touristes chinois courant dans les allées en suivant un guide porteur de drapeau, étonnons-nous finalement de sa cohue nocturne chantante et dansante.

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La vieille ville de Lijiang est le premier site Unesco chinois que nous visitons dans la province du Yunnan, au Sud du pays alors que nous arrivons du Vietnam. Nous sommes prévenus, le Yunnan n'est pas vraiment la Chine bruyante et agitée du reste du pays et sa situation proche du Tibet, sur les contreforts de l'Himalaya, et son identité culturelle propre y sont sûrement pour quelque chose. Même si la ville nouvelle de Lijiang est quelconque, grisonnante et finalement "moderne à la chinoise", c'est-à-dire avec le flot de néons, d'affiches et de hauts parleurs crachant de la musique publicitaire, la magie opère totalement une fois entré dans la vieille ville. Maisons de bois et de pierre, ponts, ruelles, canaux nous transportent dans une Chine ancienne préservée et accessible.

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Voila plus de 800 ans que Lijiang et sa culture Naxi prospèrent, la ville étant adossée aux montagnes environnantes. Etablie dès le XIIIème siècle et sous la responsabilité du gouvernant local "Mu" la cité est embellie et agrandie et Lijiang devient un centre administratif pour le comté autonome de Lijiang Naxi. Indépendante jusque dans son architecture, car la ville s'affranchit des règles de construction de l'époque, ne propose aucune structure définie pour ses rues et n'est pas protégée de remparts.

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Cette autonomie engendra un style unique, chaque maison étant adaptée au terrain et aux conditions. La culture Naxi est très influente dans l'architecture des maisons qui sont souvent à deux étages. Les structures sont en bois et pierre quand les murs extérieurs sont plâtrés.

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Les encadrements en bois sont flexibles pour pouvoir résister aux tremblements de terre et les madriers verticaux sont inclinés légèrement vers l'intérieur de la maison pour augmenter encore la résistance et la stabilité de l'ensemble. Les toits sont en tuiles et de nombreux éléments en bois sculptés décorent les habitations en proposant des scènes animalières, florales ou tirées de la vie quotidienne des Naxis.

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Ces habitations protègent du soleil, du froid, des inondations et des tremblements de terre car la région est soumise à de très nombreuses secousses sismiques qui mettent parfois à mal Lijiang. Une fois par siècle environ mais malheureusement beaucoup plus souvent au cours de ce dernier (1933, 51, 77, 96 et 97) la ville tremble. Et parfois ces secousses viennent étonnement et ironiquement à son secours. Au début des années 90, le désir de croissance de la Chine fit souvent passer le bulldozer par les quartiers historiques et le béton coulât à flot sur les structures centenaires.

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Pied de nez à la modernité quand la secousse de 1996 vit s'écrouler les structures nouvelles alors que la vieille ville résista. Prise de conscience du gouvernement en forme de réveil douloureux ! Des millions seront débloqués pour préserver, restaurer et rebâtir la vieille ville et l'expansionnisme dévorant de la cité nouvelle s'arrêtera alors aux abords des ruelles pavées, des canaux et des ponts de la Lijiang historique.

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Heureusement pour nous la fin du XXème siècle n'aura pas eu raison de la configuration d'origine de la ville. Les structures des rues et des cours d'eau sont inchangés et les rénovations avec les matériaux traditionnels se font sous contrôle du gouvernement avec la surveillance de la population. L'eau est un élément fondamental de la cité car Lijiang est parcourue par un réseau inégalé de canaux.

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L'eau vient depuis le Bassin du Dragon Noir alimenté par de très nombreuses sources de montagne. En ville le cours d'eau se divise en trois, les fleuves de l'Est, du Centre et de l'Ouest. Ces fleuves se divisent en canalisations alimentant chaque maison de la ville, ceci ajouté aux nombreux puits et sources répartis dans la cité. Ces cours d'eau impliquent la répartition de nombreux ponts, plus de 300 au total, qu'ils soient ponts-corridors, ponts-arches, ponts en pierre ou en bois.

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Lijiang est "La ville des ponts". La ville dispose même d'écluses utilisant les différents niveaux des cours d'eau afin de nettoyer les rues et en ce sens propose un système d'hygiène publique unique en son genre !

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Alors pour profiter de tous ces attraits, autant s'y perdre. Prendre quelque points de repères, comme la place principale, la maison Mu ou tout simplement la montagne en toile de fond qui donnera un repère d'orientation.

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S'engouffrer dans la première ruelle et prendre à droite, à gauche, re à droite, en face, re à gauche un peu en diagonale... et s'égarer. Tomber sur une vieille femme Naxi édentée et riante à la vue de ces Européens amusants, croiser le regard curieux d'un enfant et échanger un Ni Hao ! (Bonjour !), soulever le couvercle d'une gamelle fumante d'un vendeur de rue et en lui lançant "Shi shen me ?" (prononcer "che cheun meu ?", c'est à dire "qu'est-ce que c'est ?) Et constater alors la totale faiblesse de notre niveau de chinois à la réponse incompréhensible débitée à deux cent à l'heure (il faut dire que nous avons "commencé" il y a deux semaines et même armés en permanence d'un dictionnaire et de livres de phrases usuelles nous en sommes encore au stade du bredouillage...). Puis finalement repartir en grignotant par exemple un bout de pâte grise frite dans l'huile au goût totalement non identifié offert généreusement par le dit vendeur pris de pitié face à notre curiosité et notre absence de connaissance en matière de gastronomie chinoise. La pâte grise s'avérera être de la gelée de poix, mais d'autre tests restent sans réponses... et peut être est-ce mieux ainsi.

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La Chine nous plait et nous amuse et Lijiang est un terrain de jeu délicieux pour nous. Nous sommes restés cinq jours sur place et après avoir passé du temps dans la vieille ville nous avons eu la possibilité de nous promener aux alentours, près du lac, dans un temple bouddhiste tibétain, dans les villages Naxi, visitant un marché local le samedi et assistant à des répétitions de danses traditionnelles qui nous ont fait découvrir avec bonheur d'autres facettes de leur vie culturelle, complémentaires de celles que nous avions pu avoir dans Lijiang.

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Cette vieille ville très active (il faut déambuler après dîner dans les rues pavées principales pour constater la vigueur de la vie nocturne) semble faire le pont réussi entre le passé, les traditions et la modernité. La culture Naxi est incroyablement vivace et il semble que la population et le gouvernement chinois aient bien compris l'importance d'entretenir la vieille ville Lijiang.

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Même si le classement sur la liste du Patrimoine Mondial en 1997 induit inévitablement un tourisme de masse (les ruelles sont bondées les après-midi du week-end de visiteurs arborant tous la même casquette de couleur identifiant un groupe suivant un drapeau de même couleur - un spectacle en soit), la vieille ville exhale un parfum de Chine d'autrefois que les visiteurs ne semblent pas corrompre.

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Alors si vous êtes de passage à Lijiang, un conseil, flânez, flânez le plus possible aux heures calmes et dans les ruelles les plus excentrées pour profiter du charme inégalé qui se distille de ses maisons, de ses ruelles, de ses canaux et surtout de ses habitants.

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2 janvier 2007

Dali

Mardi 2 janvier 2007

Arrivée à Dali à 6 heures !

Dali :

Ancienne capitale du royaume de Nanzhao, intégré à la Chine par Kubilai, c'est une ville pleine de charme où les vestiges de son riche passé se rencontrent à tous les coins de rue. C'est aussi la capitale du marbre (marbre se dit dali shi : pierre de Dali) en général blanc veiné de gris et qui rappelle les peintures chinoises classiques (montagnes dans la brume). Dali est la ville de l'ethnie Bai, qui sigifie blanc.

La région est belle et se prête à de nombreuses ballades :

  • sur le Lac Erhai particulièrement beau au coucher de soleil

  • autour du lac, en vélo, en passant par de nombreux villages bai où les marchés sont très colorés et odorants : le lac ayant une circonférence d'environ 130 km, prévoir de dormir en route dans les villages ou d'écouter en prenant un bateau

  • dans la montagne environnante (les monts Cangshan)

Dali est devenu un lieu de ralliement pour de nombreux voyageurs écumants le sud-est asiatique, on y trouve donc des bars, guesthouses et coffee-shop branchés où on parle anglais, écoute du reggae et surfe sur internet.

Pas mal d'artisanat (bijoux en argent dai, tissus divers (chanvre, batik)). Dali étant très touristique, marchander fortement (50 % du prix).

Dali est une ville de la province du Yunnan dans le sud-ouest de la République populaire de Chine. La ville et l'ensemble de la préfecture sont traditionnellement peuplés par les minorités Bai, et, dans une moindre mesure, Yi. C'est aussi la capitale de la Préfecture autonome des Bai de Dali.

Géographie et démographie

Dali est située entre le plateau fertile des monts Cangshan qui s'étendent à l'ouest et le lac Erhai à l'est.

Le district a une superficie de 29 460 Km² et comptait, au recensement de 2000, 3 296 552 habitants, ce qui fait une densité de 111,9 hab/Km².

Répartition par ethnies de la population de Dali (2000) :

Nom de l'ethnie

Nombre

Pourcentage

Han

1 659 730

50,35%

Bai

1 081 167

32,8%

Yi

426 634

12,94%

Hui

66 085

2,0%

Lisu

31 972

0,97%

Miao

10 967

0,33%

Naxi

4 302

0,13%

Achang

3 330

0,1%

Autres

12 365

0,38%

Histoire :

Dali est l'ancienne capitale du Royaume de Nanzhao (VIIIe et IXe siècles) et du Royaume de Dali (937-1253). Au XIIIe siècle, toute la province tombe sous la coupe des Mongols de la dynastie Yuan. Plus tard, Dali a également été le centre de la révolte du sultan Du Wenxiu contre la dynastie Qing. Cette révolte, connue en chinois sous le nom de Du Wenxiu Qiyi, a duré de 1856 à 1873.

La ville de Dali est aussi réputée pour les nombreux marbres qu'elle produit et qui servent soit de matériau de construction soit pour fabriquer des objets d'art. De fait, ces marbres sont si fameux que le mot marbre se dit littéralement en chinois pierre de Dali.

Dali est aujourd'hui une des principales destinations touristiques du Yunnan, à mi-chemin entre Kunming et Lijiang.

Patrimoine et culture :

Dali est l'une des principales destinations touristiques du Yunnan, tant en raison de ses sites historiques et de sa Rue des Etrangers que pour le folklore de la culture bai.

  • Musée de Dali (dans l'ancienne résidence du sultan Du Wenxiu)

  • Temple de l'Admiration pour la Divinité (Chong Sheng Si), où se trouve les Trois Pagodes

  • Source aux Papillons, à l'extérieur de la ville

  • Le Marché de mars (Sanyue Jie), un festival.

Economie :

Le centre économique est situé dans la ville nouvelle de Xiaguan, à quelques kilomètres de Dali

  • Marbre (pierre de Dali)

  • Thé

  • Aéroport de Dali

L'immensité des territoires chinois invite à la mesure. Impossible d'explorer l'Empire du Milieu en un seul voyage tant les régions et découvertes se multiplient au fil d'un périple fut il de six mois. Au Yunnan sur les marges Sud de l'Empire, les Hans, ethnie majoritaire du peuple chinois se mêlent aux diverses minorités de la république populaire de Chine. Sise aux pieds des contreforts de l'Himalaya, Dali 大理 est la cité du peuple Baï.

Nous avons commencé cette journée par une balade en barque sur le lac Erhai… c’était magnifique ! Des paysages somptueux et une atmosphère calme, idéal pour bien commencer la journée !

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Island (Jinsuo Dao), with a small fishing community on the east side and a cave for exploring. On the shore, directly north of the island, is a rocky peninsula crowned by a pavilion and temple. Sacred Buddhist buildings, destroyed and rebuilt many times, have stood on this spot for nearly 1,500 years. was badly damaged during the Culture Revolution but has been put back together and has great charm. Visitors can have their fortunes told by an old priest who guides them in shaking and selecting a single bamboo stick from a bundle of 100. The numbered stick corresponds to a specific fortune.

A tiny, picturesque temple island, Xiao Putuo Dao, dating from the 15th century. It is devoted to Guanyin, the Goddess of Mercy. The outside walls have been restored with pointed caves is especially nice. On the shore nearby is the fishing village of Haiyin, whose boatmen are steeped in the lore of the lake. One of their specialties is night fishing for the huge 40-kilogram (88-pound) 'green fish'

Après cette petite balade, un bon repas nous attendait...

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                                                       Sculptures of Mother Shayi

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                   Protection God Culture and Art Square                             Bronze sculpture – The Daughter of Erhai Lake

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A journey to fulfil your dreams… (photos ci-dessus)

Nan Zhao Style Island is a national tourist destination. On the island one can find many interesting places to see. One can also see much beautiful scenery around the island.

The island is also an art gallery. Ethnic architecture and statues are perfectly integrated into the natural surroundings. Beautifully designed gardens attract many tourists. On the square by the port are the Sculptures of Mother Shayi, inspired by the ancient myth which tells the origin of ethnic groups living in this area. The statue of the Avalokitesvara of Acraya, or Guan Yin Acraya is made of white marble and is the world’s largest statue in the open air. It stands in the centre of the Fu Xing Square (the fortunate star for Yunnan Province). Behind the sculpture are several groups of murals painted in gold, depicting respectively the stories of Guan Yin, the history of Buddhism entering into Yunnan and the themes adapted from some ancient paintings. Protection God Art Square, where arts and shows can be presented, including sculptures of 500 different protection gods that are admired by the local Bai people.

The main building, Nan Zhao Palace, is a multi-functional hotel with all the tourism facilities like a conference hall, a business centre, a gallery, the entertainment facilities and a dining hall. By the rim of the island, several villas stand at the food of the hill on the island. Sitting on the balcony, you can see the opposite village and enjoy the beat of the waves in the morning, the lazy smoke rising from the villagers’ chimneys in the evening, the white moon hanging above your head at night. The beach on the island is an ideal place, if you feel like going swimming and taking a sunbath in the afternoon.

This is the fairyland to fulfil your dream.


The Old Town :

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A gate of the Old Town                        Pagode

Des pagodes uniques

Fierté de Dali à juste titre, les filiformes pagodes fierté ont miraculeusement résisté aux outrages du temps et aux tremblements de terre. Le groupe de San Ta dont la plus haute tour fut érigée en l'an 850 culmine à 69 m. Bel exemple de l'ingénierie asiatique, Quianxum la tour quadrangulaire évoque la structure d'un gratte-ciel avec ces multiples toitures se superposant avec une symétrie parfaite. L' «ancêtre » de nos tours de verre impressionne et montre la maîtrise des artisans d'alors. Une centaine d'année s'écoulèrent avant que les ingénieurs chinois ajoutent deux tours jumelles de forme octogonale. Aisément accessible San Ta est à une vingtaine de minutes de marche au Nord des murailles de Dali. La visite du parc arboré qui a été aménagé aux alentours est des plus plaisant. Toutefois cette visite est des plus frustrantes car les tours sont fermées et s'observent seulement à partir de leur base. C'est d'autant plus décevant que le droit d'entrée au parc est outrageant : 120 yuans (+12 €) alors qu'en ville un délicieux plateau de dim sum (les boulettes farcies cuites à la vapeur) est proposé à 3 yuans ! De plus San Ta ne s'apprécie réellement qu'à une certaine distance mettant en valeur l'architecture de l'ensemble. De même pour la tour isolée d'Yta Si, une pagode érigée au Xème siècle qui à l'heure actuelle n'a pas été restaurée et demeure en accès libre. Mais je laisse là les sites religieux pour explorer la nature environnante fort diversifiée.

Trois pagodas

Les trois pagodes élégantes surgissent sur la pente de montagne de Cangshan donnant sur le lac Erhai, connu sous le nom de Chonhsheng Santa, les trois pagodes du culte saint. Les bornes limites exceptionnelles de la région, elles étaient par le passé une partie du plus grand complexe de temple sur la plaine de Dali. Ces derniers temps l'emplacement de trois pagodes est devenu extrêmement populaire avec des touristes, le résultat inévitable étant qu'il est débordé avec des stalles vendant les articles de marbre.

Le plus grand des trois, pagode de Qianxun, a 16 rangées qui atteignent une taille de 69.13 mètres (230 pieds). Sa structure, semblable à la petite pagode sauvage d'oie dans Xi'an, capital de province de Shaanxi, est dans un modèle architectural typique de la dynastie de saveur (618-907). Les deux plus petites pagodes à son ouest et les du nord, chaque 42.19 mètres (135 pieds) hauts avec dix rangées, ont un aspect luxueux avec leurs découpages exquis. Elles ont été construites dans les cinq dynasties (907-960). Plus de 600 reliques rares des états de Nanzhao et de Dali ont été découvertes dans les trois pagodes pendant la reconstruction 1978, les rendant bien plus célèbres.

Les pagodes sont parmi les structures les plus omniprésentes dans tout le monde bouddhiste. Leur nom de Sanskrit est le stupa, à l'origine un monticule ou un dôme ou un cylindre rond sur une base carrée avec un axe émergeant vers le haut.

Stupas a probablement évolué en Inde des périodes préhistoriques comme monticules d'enterrement pour les gouverneurs et les héros locaux. La légende indique qu'au cinquième siècle AVANT JÉSUS CHRIST Shakyamuni, le Bouddha historique, invité à avoir ses cendres interred dans un stupa. Depuis que les stupas de temps ont des symboles devenus du Bouddha, des rappels de son existence terrestre, des objets de culte et des endroits de dévotion.

Comme la diffusion de bouddhisme par l'Asie la forme des stupas s'est adaptée à l'architecture locale, provoquant la variété énorme de modèles. D'une manière générale il y a trois types de stupas, ou pagodas, en Chine.

Le modèle de Storied : Ceci résulte du Chinois traditionnel storied l'architecture et est marqué par de grandes fenêtres de forme panoramique de vues et balustrades externes à chaque niveau.

Le modèle de pavillon : Ceci est également connu comme « stupa simple-posé », avec une histoire seulement.

Fermer-eaved ou modèle (de Miyi), ou multi-eaved le modèle : Ces pagodas sont caractérisées par une première histoire spacieuse, de basses histoires suivantes et toutes les gouttières espacées étroitement à une une autre. Windows est petit ou inexistantes et l'espace intérieur est à l'etroit et l'obscurité. Les pagodas de Colse-eaved sont un modèle tôt dont la popularité s'est reposée sur la simplicité et le gracefulness extrêmes de la forme. Elles mieux sont regardées d'une distance où leurs lignes peuvent être vues dans le soulagement contre une montagne ou l'horizon lointain. Le Chongsheng Santa sont clairement du troisième type.

Les pagodas ont été fondées pour deux raisons principales. D'abord, elles étaient des structures saintes qui ont appelé la protection du Bouddha contre les désastres fréquents des inondations et des tremblements de terre. Une inscription de marbre découpée devant Qianxunta soutient les quatre caractères chinois que le yong zhen le shan chuan, soumettent pour toujours les montagnes et les fleuves. Deuxièmement, les pagodas étaient des reliquaires pour les cendres et les os des saints et un entrepôt pour des scriptures et des objets précieux.

Les monts brumeux

A peine sortie des faubourgs de Dali, le monde rural prédomine avec ses rizières et champs méticuleusement travaillés. Tout espace arable est exploité de manière si intensive que l'on pourrait créer un mot spécifique pour désigner l'agriculture jardinage chinois. Il faut dire que l'espace agricole disponible est fort restreint comparé aux 1 300 000 de chinois ++ ! Dali n'échappe pas à la règle, à l'Est la cité est surplombé par les monts Cang Shan que je rebaptise instantanément en « monts brumeux » du fait des nuages qui s'accrochent en permanence aux sommets. Ce petit air du monde fantastique de JRR Tolkien me ravit lorsque j'en entreprends l'ascension.

Elle est des plus aisée car les entrepreneurs locaux ont mis en place un système de télésièges et télécabines qui hissent sans effort le visiteur a mi-hauteur de la montagne. Le panorama est grandiose. En contrebas Dali, ses murailles, ses rizières parsemés de village, puis le grand lac Er Hai où l'on distingue les îles les plus importantes. Au loin, très loin d'autres montagnes forment un arrière plan aux douces teintes jaunes qui tranchent avec le bleu limpide du lac. Une vue imprenable où le groupe de San Ta n'est plus qu'un infime détail dans un panorama dominé par 18 pics dépassant les 3 500 m et dont le plus élevé culmine à 4 122 m !

Mais la visite des monts brumeux ne s'arrête pas là. A grand renfort de labeur, un chemin empierré d'une dizaine de km relie les deux points d'accès au site. Quatre heures et plus sont nécessaires pour cheminer sur les flancs de la montagne car le randonneur va de surprise en surprise. L'aménagement remarquable suit à niveau égal le relief des monts Cang Shan. L'effort physique est quasi inexistant mais tantôt on s'enfonce dans une crevasse, tantôt on ressort sur l'extrémité d'un piton. Les vues et pauses se multiplient à foison. Par endroits le chemin passe par un surplomb, un coup d'œil en contrebas donne le vertige. Au fond, tout au fond s'écoule des torrents dont on perçoit le bruit des cascades. A mi distance une petite bifurcation permet de joindre une série de chutes d'eau limpides. Exceptionnellement la visite est moins aisée, le lit du torrent a si bien lissé et poli la pierre que cela glisse malgré l'aménagement de quelques escaliers taillés à même le roc. A un moment je me demande d'ailleurs ce que je fais là avec un appareil photo dans une main et pas de prise ferme pour l'autre... Secourable des touristes chinois me tire de ce mauvais pas. Nous nous en allons prendre un déjeuner à un restaurant de fortune situé non loin de là. Nouilles fraîches et frites au menu ! Comme à l'accoutumée, les Hans s'expriment à vive voix. Si ce n'était la Chine, ce serait considéré comme extrêmement bruyant. Par bonheur le parcours est long, trop long et nombre de visiteurs s'arrêtent au premier kilomètre et s'en retournent sagement sur leurs pas. Une fois restauré je continue mon périple, m'arrête un moment pour observer les virevoltes des hirondelles nichant en contrebas sur la falaise. La vue plongeante et vertigineuse m'incite à relever la tête. Un regard en hauteur et je devine les sommets des monts perpétuellement pris dans les brumes. C'est sans doute là que commence l'inaccessible univers de Tolkien. Mais j'arrive déjà aux télécabines et redescend doucement vers Dali.

Pêche aux Cormorans

Exit les hauteurs, retour à Dali et cette fois-ci je me dirige vers le lac. Là se niche un spectacle exceptionnel et curieusement assez peu prisé par les touristes locaux. Le lac Er Hai dont la forme évoque celle d'une oreille s'étire sur 40 km vaut le détour en lui-même et pour ses îles et îlots dont certains abritent des temples. Surtout il vaut le déplacement pour ses pêcheurs qui utilisent une technique des plus singulière. Ils pêchent aux cormorans ! Non il ne s'agit pas d'appâts mais bel et bien du volatile marin qui s'en va à la pêche et en ramène le produit à son maître. En compagnie d'un couple de pêcheurs, de deux autres visiteurs et de six cormorans nous partons en campagne. Sagement perchés sur les rebords des barques, les cormorans se jettent à l'eau dès que l'on s'éloigne de la rive. Ils naviguent un instant autour des embarcations, plongent puis remontent en engloutissant un poisson. Enfin presque car leurs cous sont resserrés à la base par une lanière qui bloque les gros poissons et ne laissent passés que les plus petits.

Docilement à l'appel du maître, ils regagnent le navire où ils dégorgent leurs poissons avant de s'en retourner au labeur. Ahurissante technique qui me laisse perplexe mais qui s'avère efficace. Le couple affirme que les six cormorans dont ils disposent peuvent ramener jusqu'à 50 kg de poissons par jour. Du moins ramenaient car la densification de la population autour du lac ainsi que d'autres phénomènes liés à la croissance font que les poissons se font plus rares. L'excursion touristique est devenue vitale mais aide à perpétuer ce mode de pêche multi centenaire. Au retour un cormoran se perche à l'arrière de la barque, il déploie ses ailes et laisse au vent et au derniers rayons d'un soleil couchant le soin de sécher ses plumes. Je savoure ce spectacle unique dans un monde en proie à un modernisme forcené qui ronge peu à peu les derniers carrés de nature. Rien que pour ce spectacle, Dali la ville des Baïs vaut le déplacement.


Voici quelques photos de Dali… :

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Lac Erhaï:

Erhai (literally, Ear Lake), just as its name implies, is similar in form of an ear. Two kilometers east of Dali, it is a fresh water lake, and in the middle of it, there are islets and sandbars. Covering 250 square kilometers, the blue, rippling lake and the snow-covered Cangshan Mountain add radiance and beauty to each other. The scene is, therefore, described as "Silver Cangshan and Jade Erhai”.

Three main islands and several temples and villages along the lake's dry eastern shore are worth visiting. About an hour by boat from Xianguan is Golden Shuttle

1 janvier 2007

Yunnan

Chine

http://www.chez.com/jmc/chine/index.html

LOCALISATION_YUNNAN

carte_yunnan

http://www.yunnan.fr/yunnan/yunnan.html

Yunnan : Aperçu historique

La population Thai a certainement été la première à habiter le Yunnan vers 3000 avant JC. La prédominance et les invasions successives des chinois Han ont poussé cette population toujours plus loins vers le Sud.

Les ethnies non-Han se sont alors soudées pour créer un royaume mais qui s'est vite avéré assimilé par les Han. C'est alors que de nombreux thaïs sont partis encore plus au sud et ont peuplé le Laos, la Birmanie et la Thaïlande. Dès le début, cette région n'étant pas la patrie des chinois Hans mais une annexion.

Au 8e siècle, profitant d'une faiblesse des chinois, s'établira le royaume Nanzhao (une alliance des minorités Yi et Baï) qui règnera sur tout le Yunnan. Commence alors un jeu changeant d'alliance entre les trois royaumes forts du moment : Chine, Yunnan et Tibet. Allié des Tibétains, le royaume Nanzhao mène la vie très dure aux chinois qui n'arrivent pas à le ramener sous son joug. Mais une bataille manquée fera tourner sa veste au roi de Nanzhao, Imoshun, qui s'alliera alors avec les chinois contre les tibétains. La veste fera un autre tour mais les intentions belliqueuses n'étant plus autant couronnées de succès, Imoshun se repliera.

Le 10e siècle verra la fin du royaume Nanzhao, qui fût l'âge d'or du Yunnan des minorités, il expirera sous les querelles internes. Ce sont les Dai qui prendront alors le relais pour transformer l'ancien royaume en Royaume de Dali. Soumis aux chinois Han, ils leurs paient un tribut.

Après les invasions mongoles du 13e siècle, les Han annexent enfin complètement la région du Yunnan. Les siècles suivants verront alors une tendance toujours croissante des Han à exercer un contrôle plus fort, ayant à mater à maintes reprises des rébellions de minorités.

Le 19e siècle verra un épisode des plus sanglants de l'histoire du Yunnan mais assez symbolique de ce bout de Chine qui ne se considérait pas chinois. En 1855, les musulmans de Dali firent sécession et créèrent le Sultanat de Dali soutenus dans leur entreprise par la puissante minorité Yi. La répression opérée par les chinois fût atroce, la moitié de la population musulmane fût massacrée ou contrainte à la fuite.

Viendra ensuite la Guerre de l'Opium et la chute de l'Empire Chinois au début du 20e siècle. France et Grande Bretagne commençaient à se partager le gateau quand la république a été proclamée. A cette époque la vacuité du pouvoir central est telle que des seigneurs de la guerre apparaissent et commencent à se tailler des fiefs au Yunnan. Une fois de plus, cela sera de courte durée, le dernier de ces seihneurs finissant en 1928.

Durant la seconde guerre mondiale, le Japon envahit la Chine par le Nord et le Yunnan sert de refuge à tous les chinois fuyant l'envahisseur. La résistance s'organise depuis le Yunnan, les américains amènent quantité de ravitaillement depuis la Birmanie jusqu'à ce que les japonais poussent leur avancée jusuq'à couper la route. C'est alors par avion que le Yunnan est ravitaillé, période héroïque, 1 avion sur 3 ne revenait pas.

A partir de 1949, la Chine entre dans l'ère Mao. Cela ne signifie rien de bon pour le Yunnan. Sous Mao, la Chine ne connaît qu'un seul peuple, ce qui ne laisse pas grande place aux minorités. La Révolution Culturelle sera la pire période et fera beaucoup de mal au riche patrimoine culturel du Yunnan, temples et pagodes seront quasi systématiquement détruits et la région perdra beaucoup de traces de son histoire.

Aujourd'hui, le Yunnan connaît un boum touristique, elle est la première destination des touristes chinois, en majorité des Han. Alors si vous trouvez ces touristes un peu superficiels à ne faire que prendre des photos pendant la pause bus ou durant la visite organisée à un sage des minorités, dites-vous que ces gens découvrent le tourisme depuis 10 ans seulement et que c'est déjà beaucoup que les minorités soient aujourd'hui reconnues.

Aperçu de la géographie du Yunnan :

La région a approximativement la même taille que la France, 1000 km d'est en ouest, 1000 km du nord au sud. D'une manière générale, l'ensemble est montagneux, on y trouve peu de grandes plaines plates. La géographie du Yunnan est surtout remarquable pour sa variété : des régions subtropicales aux contreforts de l'Himalaya.

Le sud subtropical :

Au niveau du tropique du cancer, le Xichuangbanna est la seule région du Yunnan à ne jamais souffrir du froid et à connaître une  vraie mousson en été.

Les montagnes du nord-ouest :

Le nord-ouest du Yunnan est aux contreforts du Tibet. Ici, les pics peuvent atteindre presqie 7000 m d'altitude, les paysages sont grandioses et les températures y sont glaciales l'hiver.

Le plateau karstique du sud-est :

A l'instar de sa région voisine, le Giozhou, le Yunnan possède d'impressionnants reliefs karstiques, ces pains de sucre sortant de terre comme une sorte de Baie d'Along terrestre. Ces formations rocheuses se trouvent notamment dans la forêt de pierre près de Kunming, et à Puzehei, près du Guizhou.

Kunming, la ville au printemps éternel :

On l'appelle ainsi, car les montagnes qui l'entourent la protègent des pluies du sud et du froid du nord. On dit d'ailleurs que peu d'habitants souhaitent quitter leur ville pour cela et que cette douceur perpétuelle les rendait paresseux...

Plusieurs fleuves importants traversent le Yunnan dont :

  • Le Mékong
  • Le Fleuve Rouge
  • La Salouen

Les autres villes sont très peu peuplées

Ville

Population 2006

Kunming

昆明 

1 044 356

Kaiyuan 

开远 

200 774 

Qujing

曲靖 

147 749

Gejiu

个旧 

135 757

Dali

大理 

135 458

Présentation des minorités ethniques au Yunnan :

La Chine est constituée de 57 minorités ethniques dont la minorité Han qui constitue 90 % de la population du pays. Le Yunnan est la région qui regroupe le plus de minorités, 25 au total, ces dernières représentent la moitié de la population de la région. Voici quelques détails sur les principales minorités.

   Dai

Située surtout au Xichuangbanna, cette minorité compte 1 million de personnes. Leur religion est le bouddhisme theravada du petit véhicule. Leur région est fertile, ils cultivent thé, riz, banane, papaye,... Culture et langue fortes.

Yi

Les Yi comptent 4 millions de personnes au Yunnan. Autrefois redoutables combattants, les Yi étaient à l'origine de la grande dynastie Nanazhao au 8e siècle. Les Yi avaient aussi l'habitude d'opérer des rafles dans les minorités voisines pour se fournir en esclaves. Tout cela est de l'histoire ancienne mais néanmoins les Yi restent une des minorités les plus puissantes. Ils se trouvent dans de nombreux endroits au Yunnan et surtout dans le Xichuangbanna, dans les provinces de Honghe et Wenshan. Les femmes mariées Yi sont aisément reconnaissables à leur grande coiffe noire verticale.

      Hani

900 000 individus au Yunnan, les Hani sont de la même minorité que les Akha au Laos pour ceux qui sont passés par là. Très reconnaissables, les Hani portent des couleurs sombres (noir, bleu marine) et ornent leurs habits de vieilles pièces de monnaie coloniale française ou anglaise, de pompons rouges, coquillages,... Ils se trouvent surtout au sud de la vallée de la Hoinghe, ils sont célèbres pour un certain nombre de rizières en terrasse de Yuanyang. Leur religion est l'animisme, le culte des ancêtres.

Bai

Les Bai sont 1.5 millions d'individus et ont leur capitale historique à Dali. Cette minorité a une histoire très ancienne et une culture très riche. Le niveau d'alphabétisation des Bai dépasse celui des Han, ce qui leur vaut de ne pas recevoir les aides de l'état prévues aux minorités. Les Bai ont fait partie du royaume Nanzhao avec les Yi et ont fondé le royaume de Dali ensuite. Le blanc est leur couleur favorite et le costume traditionnel est composé d'un pantalon et d'une veste blanche avec des ornementations brodées rouges. Très élégant

Naxi

300 000 individus situés en majorité à Lijiang. Le système de société matriarcale des Naxi est encore d'actualité dans l'est vers le lac Hugu. Le principe est que les femmes ont plusieurs hommes et les enfants ne commaissent jamais leur vrai père. Quelques sages Dongba ont réussi à survivre à la Révolution Culturelle et la création de l'Institut de Recherche Dongba permettent aux Naxi de défendre leur religion et leur culture. Les Naxi sont le seul peuple au monde à encore utiliser une écriture en pictogrammes (comme l'égyptien antique). Le costume Naxi est très reconnaissable par la cape blanche aux 7 ronds tissés

L'Ethnie Naxi

Le peuple Naxi a une longue histoire et un riche héritage culturel. Les Naxis sont les descendants des Shiqiang, un peuple nomade qui vivait dans les montagnes du nord-ouest de la Chine.

Il y a plusieurs siècles, un groupe de ces nomades échangea ses tentes en peau pour des huttes en bois et s'installa dans la vallée de Lijiang, ils se mirent à cultiver le blé et le riz et à élever des chevaux.

Ils étaient connus sous les noms de Moxie et Mosha. C'est depuis l'établissement de la République Populaire de Chine, en 1949, qu'on les appelle les Naxis.

La mythologie Naxi raconte que le peuple est né d'oeufs magiques couvés par leur créateur, Tabu. Les récits mythologiques, inscrits sur des ouvrages en écorce datant du 10ème siècle, ont été conservés jusqu'à nos jours.

250 000 Naxis vivent dans la Préfecture de Lijiang, la plupart dans le Comté Autonome Naxi de Lijiang, couvrant 3000 miles carrés, dont la capitale est Dayan (la Vieille Ville de Lijiang).

Les Naxi ont conservé leur langue et écriture propre, une langue du groupe tibéto-birman.

Leur religion traditionnelle, appelée "Dongba", n'a pas de doctrine, temple ou clergé. Le Shaman Dongba a pour rôle de présider aux cérémonies religieuses, conserver les écrits et transmettre la culture Naxi.

Pour les Naxi, tous les éléments de la nature - ciel et terre, montagnes et rivières, nuages et vent - ont une âme. Ils redent un culte à la Nature, à leurs ancêtres, et aux esprits.

Tibétains

Ils sont 100 000 situés dans le nord du Yunnan, vous les reconnaîtrez à leur visage très typé. Les temples tibétains peuvent représenter un choc culturel et esthétique fort. Les grandes maisons tibétaines sont très caractéristiques. Grandes, robustes, elles sont aussi décorées en finesse notamment par  le travail du bois. Le rez de chaussée est pour les bêtes, le 1er étage pour els habitants pour profiter de la chaleur des bêtes et leurs combles pour faire sécher les récoltes.

Miao

Environ 900 000 personnes au Yunnan, ils habitent surtout les provinces de Honghe et Wenshan mais se répartissent un peu partout. Vous reconnaîtrez la longue jupe plissée des femmes. Animistes, les Miao expliquent la création du monde par le mythe de Pangu. Au départ, l'univers n'était que gaz, ce gaz s'est ensuite condensé pour donner un oeuf. De cet oeuf sort la créature Pangu qui vivra durant plusieurs millénaires avant de mourir. Alors, ses yeux deviendront le soleil et la lune, son soufle l'air, ses os les montagnes, sa chair le sol, son sang les rivières et la mer puis, chose charmante, ce sont les risques et les poux qui donneront les créatures vivantes...

Langues :

En plus du mandarin, qui est la langue officielle, les langues parlées au Yunnan sont le Tibétain, Naxi, le Bai, un grand nombre de langues Lolo-birmanes, le Trong, le Jinghpo et le Pumi au sein du Tibéto-birman, et diverses langues apparentées au Thaïlandais. C'est au Yunnan qu'on parle le bisu, le biyo, le choni, le drung, le honi, le lu Mien, le vietnamien.

Economie :

Le Yunnan est une région où l'activité agricole est très forte et très diversifiée du fait de ses climats très contrastés.

On peut citer bien sûr la culture maraîchère que l'on trouve un peu partout en Chine, mais surtout la culture et la transformation du tabac sous forme de cigares vendus principalement dans la province, et de cigarettes "Hongmei" vendus dans l'ensemble de la Chine populaire.

L'élevage tient aussi une place relativement importante, la production laitière permet la commercialisation dans la province de produits tels le rubing, sorte de fromage mangé revenu à la poêle.

A Kunming a régulièrement lieu l'exposition horticole internationale. L'activité horticole s'est développée et ce même pour des roses produites sous licence.

Ressources naturelles :

Le Yunnan abonde en ressources naturelles.

Faune et flore :

La province est connue comme le paradis des plantes et des animaux. Elle compte plus d'espèces de plantes d'origine tropicale, subtropicale, tempérée et froide que n'importe quelle autre province chinoise. Il s'agit aussi bien d'anciennes espèces locales que d'espèces importées de l'étranger. Parmi les 30 000 espèces de plantes chinoises, 18 000 peuvent être trouvées au Yunnan.

Minéraux :

Plus de 150 types de minéraux ont été découverts dans la province.

Tourisme :

Le Yunnan est très touristique, du fait de sa grande diversité de paysages et de cultures. Parmi les hauts lieux touristiques, on trouve :

  • Lijiang, sans doute la plus belle ville du Yunnan est une cité ancienne qui a conservé tout son charme, tout en se dotant d'un aérodrome, et d'infrastructures modernes

  • Kunming, la capitale, avec ses maisons anciennes, ses nombreux parcs et ses grottes somptueuses et bien aménagées.

  • Expo99, une exposition botanique permanente internationale

  • La forêt de pierre, un parc de plus de 8 hectares où l'on peut se promener dans des formations naturelles vertigineuses

  • Le Shangri-la, région de haute montagne touristique à la frontière du Tibet, Zhongdian, Deqin

  • La ville de Dali, capitale historique de la minorité Bai, avec ses trois pagodes (les "tours de Dali")

  • Le parc des minorités à proximité de Kunming, présente diverses minorités ethniques et leurs spécificités culturelles

  • Le Xishuangbanna, région bordant la Birmanie. Le climat y est tropical. On peut visiter un parc botanique de classe internationale ouvert au public.

  • La ville de Ruili, où vit une importante communauté musulmant (pakistanaise). En émane une ambiance très particulière. En plein triangle d'or, c'est aussi le siège d'un important commerce et trafic de rubis, jade et autres pierres précieuses.

Culture :

Le Yunnan est probablement la province de Chine connaissant l'une des plus grandes diversités culturelles. En effet, en plus de l'ethnue dominante Han (chinoise), les autorités dénombrent 27 minorités ethniques différentes (environ 8 % de la population), le plus souvent rattachées à des pays frontaliers. Etant donné leur isolement parfois extrême, certaines de ces minorités exhibent des particularismes très prononcés, comme les Naxi (320 000 personnes), qui possèdent leur propre langue et ont possédé leur propre écriture ; ou les Mosuo (80 000 personnes), dont la structure sociale est encore aujourd'hui matriarcale.

On notera également que lors du rattachement du Tibet à la République Populaire de Chine, une large partie des plateaux tibétains a été rattachée au Yunnan, et avec eux une population de 120 0000 Tibétains.

1 janvier 2007

Kunming

Lundi 1er janvier 2007

4 heures après le décollage nous voici à Kunming.

Nous avons visité un parc animalier, le « yunnan wild animals park »

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Voici quelques photos d’événements typiques en Chine…

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      Le cirage de chaussures                                    Une autre façon de faire les barbes-à-papa...

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Un chinois en plein exercice de ses fonctions…

              

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